L'épidémie

- Tout ce qu'on sait jusqu'à aujourd'hui -

Lorsque l'épidémie c'est déclarée, les autorités sanitaires se sont mobilisées pour faire toutes les recherches nécessaires afin de découvrir quel agent pathogène était responsable de cette nouvelle maladie. Avant que tout n'échappe à leur contrôle, les chercheurs ont pu isoler un brin d'ARN. A partir de ce brin, ils ont pu établir qu'il s'agissait d'un virus. Mais avant que l'on puisse savoir exactement de quel virus il s'agissait, les choses ont commencé à dégénérer.

On ne sait pas de quel virus il est question. Est-ce qu'il s'agit d'une souche primitive? Ou bien d'un virus créer de toutes pièces? Les infrastructures délabrées ne permettent pas de poursuivre les analyses. On ne sait pas pourquoi est-ce que ce virus est là et comment est-ce qu'il a été propagé...ou dans quel but. La seule chose que l'on peut affirmer avec précision c'est le mode de contamination.

La contamination:

En premier lieu, celle-ci ne touche que les êtres humains et non les animaux. Un animal se faisant mordre ou mangeant de la chaire contaminée mourra dans les heures qui suivent, mais ne se relèvera pas. Mieux vaut ne pas consommer d'animaux présentant des marques suspectes, car on ne sait pas si le virus est totalement détruit lors de la cuisson.

La contamination se fait par contacte direct avec les fluides du zombie. Une morsure, une griffure ou le simple contacte d'une plaie ouverte contre le corps d'un infecté entraînera une contamination directe. Il faut également se méfier des éclaboussures de sang. Les muqueuses des yeux et de la bouche sont des portes d'entrées parfaites.

Durée d'incubation

Celle-ci varie d'un individu à l'autre. Parfois une victime mordue mettra deux heures avant de se transformer et une autre mettra 18 heures. La seule certitude, c'est qu'aucun malade n'a passé le stade des 24 heures.

Les symptômes

Dans un premier temps le malade contaminé ressent une douleur locale avec inflammation des tissus de la peau autour de la blessure.

Ensuite, la nécrose (mort des tissus) s'installe au niveau de la plaie.

S'en suit d'une faiblesse du malade accompagnée de maux de tête, de gorge, de frissons.

Puis vient la fièvre qui augmente progressivement et peut atteindre 41 degrés. Le contaminé est alors pris de somnolence, de délires et parfois même de convulsions.

La propagation du virus dans le corps est très rapide et entraîne une septicémie fulgurante et le malade meurt à ce moment-là.

Après plusieurs minutes, l'humain n'est plus. Et c'est une coquille vide qui "prend vie", il devient un infecté avide de chair fraîche.

Traitement

Les chercheurs n'ont pas eu le temps de savoir à quelle sorte de virus ils avaient affaire. Aucun traitement donc, n'a vu le jour. Le taux de mortalité lorsque les gens sont contaminés est de 100%. Les antibiotiques sont inutiles, les antiviraux même de dernière génération sont inefficaces. On raconte qu'il y a certaines personnes qui ont échappé à la contamination grâce à l'amputation. En dehors de ça, Il n'y a aucun traitement.

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